10 ans sur les routes du monde, en famille, à vélo...
Sur les routes du monde
Vie nomade,  Autour du monde

10 ans sur les routes du monde #podcast71

Céline et son mari sont sur les routes du monde depuis 10 ans. Initialement partis à deux, à vélo vers la Nouvelle-Zélande, la famille s’est agrandie et ils sont aujourd’hui quatre. Comment voyage-t-on sur une très longue durée ? Est-il difficile de gérer des grossesses sur la route ? Comment devient-on parent tout en voyageant ?

Spiritualité, intuition, connexion à soi et à son enfant font partie des thèmes abordés dans cet épisode. Laissez-vous porter.

Un an après cette première conversation, Céline revient dans le podcast de Parents-voyageurs dans l’épisode 99 pour nous donner de leurs nouvelles et prendre le temps d’approfondir des sujets passionnants sur leur mode de vie.

1- Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Céline et avec Xavier, nous sommes les parents de Nayla (7 ans) et Fibie (3 ans). Cela fait 10 ans que nous voyageons à vélo. Nous avons parcouru 78000 kilomètres sur 4 continents. Nos deux filles sont nées en cours de route, le long du chemin.

Nous n’aurions jamais imaginé faire un tel parcours quand nous avons quitté la Suisse en 2010. Xavier avait l’idée de partir en voyage à vélo pour rejoindre la Nouvelle-Zélande. Très rapidement après notre rencontre, je lui ai demandé si je pouvais partir avec lui. On a mis un an à préparer ce voyage ensemble et on est partis dans cette aventure de couple qui devait durer 3 ans.

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2- Combien de temps a duré ce premier voyage vers la Nouvelle-Zélande ?

Après un an et demi sur les routes en direction de la Nouvelle-Zélande, on s’est rendus compte que c’était plus qu’un voyage et qu’on était devenus nomades. On avait décidé dès le départ de se laisse guider par le vent et de se laisser porter par notre coeur. Cela nous a finalement pris 5 ans pour rejoindre la Nouvelle-Zélande. Notre fille Nayla est née en cours de route.

Vous vous êtes complètement retrouvés dans ce mode de vie qui vous correspondait parfaitement…

Oui, tout à fait. Ce mode de vie nomade nous permettait de vivre le moment présent et d’aller expérimenter dans chacune de nos cellules ce que signifiait plonger dans le monde.

Quand j’étais enfant, j’avais toujours envie d’apprendre. En acceptant de plonger dans cette vie nomade, j’ai accepté de désapprendre. C’est-à-dire de ne pas construire ma compréhension du monde sur les informations qui venaient de l’extérieur mais plutôt avec les informations qui viennent de moi, de mon expérimentation.

On reçoit beaucoup d’enseignements le long du chemin qui nous permettent d’être de plus en plus en équilibre et en paix avec nous-mêmes.

Parfois, nous avons l’impression que ce n’est plus nous qui choisissons où nous allons mais les lieux qui nous appellent.

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Crédit photo : Xavier Pasche

Après la Nouvelle-Zélande, nous sommes partis dans un autre projet que nous avons appelé « Les grands espaces du Nord ». Nous avons commencé à Hokkaïdo, qui est l’île la plus au Nord du Japon. J’étais enceinte de Fibie donc nous sommes redescendus vers la Malaisie où nous avions donné naissance à notre 1ère fille.

Après la naissance de Fibie, nous sommes repartis vers le Nord, en Sibérie, en Mongolie. Nous avons traversé la Chine puis nous avons rejoint les Amériques : Alaska et Canada. On vient de traverser le Canada depuis le Yukon jusqu’au Québec où nous nous trouvons actuellement. On est posés pour depuis quelques mois au Québec à cause de la pandémie et de l’hiver qui est quand même bien froid. Nous allons reprendre les vélos ce mois de mai pour reprendre notre vie nomade.

3- Comment vous confrontez-vous aux cultures locales ?

Pour nous, le vélo est un moyen de transport. Cela nous donne la possibilité de plonger dans les espaces naturels. A vélo, on a la sensation du vent sur notre peau, on a les odeurs qui viennent, on voit énormément d’animaux… Et en même temps, c’est une fantastique excuse pour rencontrer les personnes et la culture.

Parfois, ce n’est pas facile. Au Bangladesh par exemple, l’un des pays les plus denses du monde (plus de 1000 habitants par kilomètre carré avec une grande partie des terres qui est inhabitable donc il faut imaginer une densité humaine extrême), dès qu’on sort des villes, il y a plein de petits champs et on a l’impression qu’il n’y a personne. Mais tout à coup, le temps qu’on s’arrête et les gens apparaissent. Comme s’ils se matérialisaient dans le paysage. Nous étions tout le temps entourés d’une cinquantaine de personnes qui nous regardaient manger alors qu’on était au milieu de nulle part. Après la dernière bouchée, le cercle se rétrécissait et on était comme engloutis par la foule.

Une fois, en Iran, on s’est arrêtés dans un tout petit village. Si on n’avait pas été à vélo, on ne se serait pas arrêtés là mais on avait besoin d’eau. On a demandé à la personne en face de nous si on pouvait avoir un peu d’eau. Les femmes étaient en train de faire la queue pour acheter du pain barbari et elles nous ont indiqué le puits. Les 10 minutes qu’il nous a fallu pour puiser l’eau, c’est comme si cela avait permis d’ouvrir les barrières de la peur et on a été invités pour boire un thé. Et c’est souvent ça en vélo : on est autonomes, on n’a pas besoin de l’hospitalité mais elle se fait naturellement.

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Crédit photo : Xavier Pasche

4- Combien de temps roulez-vous chaque jour ?

On roule environ 50 à 60 kilomètres par jour. Cela nous permet de pouvoir avancer tout en découvrant aussi bien les monuments que les gens. Et il n’y a pas de règle si ce n’est d’être ouvert à ce qui se présente. On suit nos intuitions, on suit le vent. Parfois, on va rester 2 jours dans une famille, d’autres fois, on va rouler plus. Dans les grands espaces du Nord, on est dans des zones reculées donc parfois, il va nous falloir 70 kilomètres ou plus pendant plusieurs jours pour pouvoir rejoindre un point d’eau ou de nourriture.

Actuellement, notre fille Nayla roule toute seule. Elle est parfois tirée par un élastique pour l’aider à avoir un rythme plus régulier et l’aider quand c’est un peu plus dur pour elle. Elle a aussi la possibilité de se mettre sur un système tandem qui s’appelle follow me qui est derrière mon vélo. Et Fibie est soit dans une charrette, soit sur le système follow me soit elle roule toute seule parce qu’à 3 ans, elle aime déjà bien rouler toute seule sur les pistes cyclables.

Chaque jour, on part pour l’inconnu. On ne sait jamais où on va planter notre tente le soir. Notre plus petite journée par exemple a été de 3 kilomètres parce qu’on avait découvert un super coin ! C’était en Turquie On vit le moment présent parce qu’on ne peut pas se projeter, on ne sait pas ce qu’il y a derrière le prochain virage. Chaque jour est un commencement.

5- Dans quelle mesure est-ce que tu ne prépares pas ton itiniéraire ? Vous êtes bien obligés de choisir un peu vos étapes, non ?

Dans beaucoup de pays, il y a de la nourriture suffisamment souvent pour qu’on ne soit pas obligés de planifier. Donc, on a juste une direction générale. On a aussi une longueur de visa qui change notre rythme.

En Corée du Sud par exemple, on avait un visa de trois mois pour un petit pays, ce qui nous permettait vraiment de suivre des petites routes et les conseils des gens. A contrario, il y a des pays, comme la Chine, où on avait trois mois pour rouler 6000 kilomètres. Cela change complètement le rythme !

Comment avez-vous fait en Chine ?

Quand on est arrivés en Chine, on était juste à 2 et on voulait rejoindre le Pakistan. On a ouvert la carte de Chine pour la 1ère fois quand on était dans le pays. Nos deux cartes faisaient 1,5m de long. Et pourtant, c’était pas une carte très précise, il y avait des villes de 6 millions d’habtitants qui n’étaient pas notées ! On s’est dit qu’il fallait vraiment qu’on roule beaucoup !! D’autant qu’on avait au départ un visa d’un mois qu’on pourrait éventuellement prolonger.

Le 1er jour, après 100 kilomètres, on a rencontré un japonais qui nous a proposé de dormir chez lui, dans une tour avec une superbe vue ! Il nous a dit : « l’appartement est vide, vous restez autant de temps que vous souhaitez ». On voulait rouler mais d’un autre côté, on voulait saisir les opportunités qui se présentaient donc on est restés quelques jours et on en a profité pour visiter la ville.

Après quelques jours, on a repris la route mais en fait, on s’est trompés de route et on a fait 60 kilomètres de détour. Ce jour-là, on a décidé qu’on allait pas tenter de traverser la Chine, qu’on allait juste vivre le moment présent, qu’on allait essayer de rouler 100 kilomètres chaque jour. Mais que si on n’y arrivait pas, ce n’était pas grave, on allait profiter des opportunités. finalement,

En partant en voyage, on a décidé trois choses :

  1. Se laisser porter par le chemin et faire confiance à la vie ;
  2. Faire confiance à notre système immunitaire. On boit l’eau comme les locaux par exemple.
  3. Faire confiance aux gens. Dans tous les pays qu’on traverse, on laisse nos vélos sans les attacher, avec toute notre vie dessus et on part se balader. Il n’y a jamais rien qui nous a été volé.
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Crédit photo : Xavier Pasche

6- Comment avez-vous géré les grossesses et l’arrivée des filles ?

Quand on a réalisé que ce voyage n’en était pas un mais que c’était notre nouveau mode de vie, on a envisagé en effet d’agrandir la famille. On était en train de faire un trek dans l’Himalaya, où on était entourés de silence et du souffle du vent, au milieu de ces gigantesques montagnes ; et là, j’ai vraiment eu l’intuition que j’étais enceinte. J’ai gardé cela pour moi quelque temps, pour attendre le bon moment. Le bon moment a été à 5500m d’altitude, face à l’Everest : j’ai annoncé à Xavier qu’il allait être papa.

Quand nous sommes redescendus à Katmandou, j’ai été envahie par des peurs et beaucoup de questions : comment est-ce qu’on va prendre cet enfant avec nous sur les routes du monde ? Il y a eu ensuite tout un cheminement intérieur pour en venir à donner naissance à notre fille en Malaisie.

J’ai fait une rencontre significative : une personne qui donne la parole au bébé. Il s’agit de Brigitte Denis qui utilise une forme de communication à travers la kinésiologie appliquée pour pouvoir communiquer avec son enfant. J’utilise cette technique tout le temps, encore aujourd’hui avec nos enfants. C’est une communication connectée, intuitive. Le but est d’être à l’écoute de ce que les enfants à dire, même s’ils ne savent pas parler. Cette communication m’a vraiment aidée à continuer le voyage avec nos filles, sur les routes du monde.

Aujourd’hui, je fais des accompagnements de parents, de femmes enceintes pour les initier à cette communication connectée.

Pour en savoir plus sur la communication connectée dont parle Céline, vous pouvez vous procurer le livre J’ai tant de choses à dire de Frédéric Laloux et Hélène Guérin.

C’est assez formidable de se faire confiance à ce point…

C’est vrai, mais il y a un autre élément qui nous a aidés. On s’est rendus compte, en passant de pays en pays pendant la grossesse, que les prises en charge sont différentes partout. Finalement, il n’y a pas tant de choses qu’on était obligés de faire. Cela nous a permis de nous rendre compte que nous avions le choix et la possibilité de choisir ce qui était le plus juste pour nous, pour notre enfant, à chaque instant.

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Crédit photo : Xavier Pasche

7- Vers où avez-vous repris la route ?

Nous étions en Malaisie, d’où nous avons pris la direction de la Thaïlande, puis le Cambodge, le Laos jusqu’en Chine. Là, nous nous sommes retrouvés sur la route du thé et des chevaux qui est une route mystique en Chine qui relie la région des thés Pu’Er jusqu’à Lhassa. Nous avons suivi cette route jusqu’aux sommets de l’Himalaya. Malheureusement, nos visas n’ont pas été renouvelés donc nous avons dû quitter la Chine assez rapidement.

On a vécu une petite période difficile à ce moment-là parce qu’on ne savait plus où aller. On a pris un train vers Taïwan mais, nos vélos ont pris une autre direction. Cela a été assez difficile de les retrouver et quand on les a récupérés, on était à 300 kilomètres de là où on pensait prendre le ferry pour Taïwan. Il a fallu trouver une solution… Nous avons pris un petit bateau vers les îles Matsu, qui appartiennent à Taïwan.

Ce qui est génial, c’est que si on avait pris le ferry qu’on pensait prendre, on serait arrivés dans la ville de Kaohsiung, dans le Sud de l’île, le jour d’une gigantesque explosion qui a détruit une partie de la ville. A force de faire confiance en la vie, on a l’impression qu’on est guidés vers le bon chemin.

C’est une belle philosophie de vie…

C’est également avec cette philosophie que nous avons traversé le désert de Gobi avec nos deux filles. Le désert de Gobi est considéré comme l’un des déserts les plus froids au monde, avec des différences de 90°C entre l’été et l’hiver (+45°C / -45°C), c’est très aride.

Ce n’était pas une décision réfléchie mais plutôt un appel de notre coeur d’aller découvrir cette terre… On avait évidemment préparé le voyage : les vents dominants, les points d’eau, etc. Nayla avait 5 ans et Fibie un an. On s’inquiétait pour elles à cause du rayonnement solaire, des vents extrêmement puissants, des températures en-dessous de 0°C jour et nuit, des épines qui leur arrachaient les pieds… Mais en même temps, elles sont complètement entrées en immersion avec la terre. C’est comme si elles avaient touché la magie du désert. Quand on est sortis du désert, Nayla a demandé pendant des mois : « quand est-ce qu’on retourne à Gobi ? ».

Céline et sa famille ont également traversé le désert de Nullarbor (Australie) à vélo quand Nayla avait un an. Elle n’a pas eu le temps de nous en dire plus si ce n’est que c’était aussi une grande aventure !! On veut bien la croire, surtout d’après ce que Jenny nous en a dit dans l’épisode 68.

8- Comment envisagez-vous l’école ?

Nayla et Fibie apprennent à chaque instant mais nous ne sommes pas des professeurs. Nous découvrons en même temps qu’elles. Par exemple, il y a des antilopes dans les prairies au Canada, nous n’en avions aucune idée ! C’était l’occasion de nous informer un peu plus en profondeur sur ce sujet. C’est comme ça qu’on fait l’école sur les routes du monde.

Les apprentissages et les informations n’ont pas de sens s’ils ne sont pas liés à la vie. Les filles apprennent ce qu’est un désert parce qu’elles l’ont traversé. Elles apprennent ce qu’est une religion soit parce qu’elles l’ont vécu avec quelqu’un soit parcec que quelqu’un leur en a parlé. En fait, elles vivent les concepts qu’elles apprennent, elles apprennent par l’expérience.

D’ailleurs, elles sont véritablement interconnectées avec le monde qui les entoure. Elles remercient l’eau qu’elles peuvent boire ou dans laquelle elles peuvent se baigner, l’arbre qui leur offre de l’ombre, le vent qui les pousse, etc… Elles ont la notion de faire partie de quelque chose de plus grand qu’elles et de faire partie de l’humanité. En effet, elles ont des amis un peu partout dans le monde et elles se sentent vraiment citoyennes du monde.

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Crédit photo : Xavier Pasche

9- Est-ce que tu sens que Nayla a cette forme d’intuition dont tu parlais tout à l’heure ?

Tout à fait ! Elle a conscience et elle exprime ce qui est juste pour elle à un moment donné. C’est une très grande sécurité pour elle de pouvoir faire ça.

Toutes les informations extérieures n’ont pas lieu d’être si elles ne sont pas connectées aux informations intérieures. On a tous la capacité de ressentir « je me sens bien ici ou pas », « je me sens bien avec ces personnes ou pas »… même si on l’a parfois oublié parce qu’on nous a appris plein d’autres manières d’être…

Les enfants ressentent par eux-mêmes mais également ce que les parents vivent et ressentent. En tant qu’adultes, on se dit souvent qu’on ne doit pas dire ce qui ne va pas et faire porter à nos enfants nos tracas d’adultes. Cela n’a aucun sens finalement parce qu’on demande à nos enfants, qui sentent bien qu’il y a un problème, de faire comme si de rien n’était.

« C’est bizarre, maman, je te sens vraiment triste. » « Non, je ne suis pas triste, ça va. »

L’enfant se dit « il ne faut pas que j’en parle parce que maman n’aime pas ». On en vient à obliger l’enfant à se taire, ou encore pire, à ce qu’il pense que ce qu’il y a l’intérieur de lui est faux parce que maman a raison. C’est là qu’on commence se déconnecter de son intuition parce qu’on pense que ce qu’on ressent à l’intérieur de soi n’est pas juste parce que ce n’est pas validé par les gens qui nous entourent.

10- Est-ce que tu penses que si vous n’étiez pas partis, vous auriez été aussi sensibles à l’importance de l’intuition ?

Je pense que j’avais déjà ça en moi. Mais avant, c’était des concepts. Maintenant, ce sont des expériences. Pouvoir se sentir en sécurité partout dans le monde vient de notre sécurité intérieure et le voyage a vraiment été un pas de plus. Le voyage sur les routes du monde a validé les concepts auxquels j’adhérais avant.

11- Comment tu sais que l’endroit où vous dormez, sous tente, va être sûr ?

A l’intuition… Même s’il y a quelques éléments tangibles importants : si on a besoin d’eau, il faut qu’on soit près d’une rivière ou d’un point d’eau. Il faut en endroit assez plat pour qu’on puisse y mettre notre tente. On aime bien être un peu éloignés des routes. Etc…

Mais l’intuition est importante. C’est déjà arrivé qu’on trouve un endroit qui avait l’air parfait mais notre intuition nous a poussés à recharger les bagages sur les vélos et aller voir un peu plus loin.

12- Quelle est la suite du voyage ? Est-ce qu’il y a une date de fin ?

On n’a pas de date de fin. Pour nous, le voyage est notre manière d’être et de vivre. On trouve ça extraordinaire de pouvoir être présents avec nos filles. Tant que nous sommes en équilibre, on continue. Nous sommes à l’écoute de nos besoins et si l’un de nous n’est plus en équilibre, on changera. Ce ne sera pas un arrêt mais juste la création d’une nouvelle vie, à un juste moment.

Notre vie, c’est d’être nomades. On fait des conférences, des webinaires pour des entreprises. On a écrit un livre qui s’appelle Nomades au coeur des éléments. Cet hiver, on a écrit un 2ème livre qui sera un livre de photos qui va sortir cet été. Xavier vend des photographies. On écrit des articles pour des magazines et on fait des accompagnements. Ce sont tout plein de choses qui nous permettent de vivre, de partager et d’inspirer les gens à vivre leurs rêves.

13- Un petit mot de la fin ?

Il n’y a pas de limite à la vie qu’on peut créer et imaginer, même en tant que famille. Respirez la puissance de la terre pour vivre pleinement votre vie et apporter de la magie au monde.

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Crédit photo : Xavier Pasche

Un très grand merci à Céline d’avoir partagé son enthousiasme, sa joie de vivre mais aussi sa sérénité et sa connexion au monde. Cet échange est tout simplement inspirant et nous ouvre vers un autre monde.

Vous pouvez retrouver Céline, Xavier, Nayla et Fibie sur leur site www.ylia.ch et sur youtube.

♥♥♥ Emilie & Flo ♥♥♥

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