La solitude de l'expatriation : un challenge au quotidien !
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Vis ma vie d'expat

La solitude de l’expatriation : un challenge au quotidien !

Hello, je devais vous publier un article sur le Danemark, finalement je vais vous parler de la solitude de l’expatriation . Besoin parler, de poser des mots dessus. Un sujet un peu tabou finalement ! Blogueur, journaliste, même grandes écoles ventent les joies de l’expatriation sans vraiment parler des inconvénients. Peut être en se disant que ça n’arrive qu’aux autres ou bien que le fait de vivre au soleil toute l’année, on aura forcément la belle vie .

Soit.

A mon avis, je pense qu’il faut bien avoir conscience qu’en partant à l’étranger tout ne devient pas rose du jour au lendemain ! C’est un peu comme faire un bébé quand son couple va mal, vous savez ? le fameux bébé « sauveur » ? C’est d’avance un échec, car des épreuves supplémentaires à un couple qui ne va pas bien, cela me parait compliqué pour que le dénouement soit tout rose.  Pour l’expatriation je pense que c’est le même raisonnement.  Il faut partir en tout connaissance de cause , et avoir surtout réfléchi à  ce que cette expatriation va vous apporter.

Clairement nous recherchions dans cette aventure un nouvel équilibre familial . Je vous en parle dans cet article : Pourquoi nous avons décidé de partir vivre en Espagne si vous voulez reprendre depuis le début.

Cet équilibre se met en place petit à petit et ça c’est top ! Papa est plus présent au quotidien, moins de trajet, moins de stress. On voit le changement et ça nous rend heureux 🙂

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Mais je reviens sur le sujet de l’article  : la solitude de l’expatriation.

Quand je parle de la solitude de l’expatriation, ce n’est pas du tout de l’ennui ! Il ne faut pas confondre. C’est le fait d’être seul au quotidien, ne devoir compter que sur soi -même (avec son conjoint évidemment), gérer seul les étapes de l’expatriation (le temps de comprendre comment le tout fonctionne), l’administratif,… Se retrouver avec ses habitudes de français quand le pays ne fonctionne pas de la même manière, mais aussi les week-end beaucoup moins festifs 🙂 !

Et oui forcément, je savais que j’allais passer par cette étape. C’est un peu comme le baby-blue post-grossesse. On sait qu’il existe, qu’il plane autour de nous,  comme une épée de Damoclès au dessus de notre tête. Mais après 2 mois de speed, de mise en place de découvertes, place à l’isolement. Aujourd’hui je vois des choses que je ne voyait pas à notre arrivée, comme si un rideau s’était levée autour de moi. Celle de la réalité ! Une confrontation à cette réalité qu’il va falloir combattre au quotidien : la solitude de l’expatriation et aussi accepter le fait d’être un étranger pour les autres.

La barrière de la langue. Déjà au départ, partant avec un niveau moyen d’espagnol, je savais que j’allais devoir travailler mon niveau pour m’intégrer. Apprendre une langue dans un pays étranger lorsque l’on est en immersion, facile non ? tout le monde le dit au bout de 3 mois s’est plié. Et bien non. L’immersion peut aider mais l’apprentissage au travers des cours reste essentiel. Je ne peux pas me reposer seulement  sur les « banales » discussions avec le personnel de la crèche, du supermarché et de la poste pour progresser. La barrière est la langue est énorme et on sous-estime son importance. J’ai l’impression quelque fois qu’on me prive de ma liberté de parole ! C’est étrange comme sensation. Mais je sous assure que de ne pas pouvoir s’exprimer comme on le souhaite lors d’une réunion de parents ou avec des parents que l’on rencontre est diffiicle. Ne pas réussir à se faire comprendre c’est vraiment frustrant! La relation sociale est donc difficile à mettre en place avec les gens autour de nous. C’est long, très long.

L’administratif. Je pense que je suis devenue une phobique de la boîte aux lettres. Ne sachant pas à quelle sauce je serai mangé ! Une facture de 5 pages avec aucune informations sur son moyen de paiement ! « Je dois payer où vont-ils prélever car on a fourni un RIB, c’est quoi le délai ? » Après avoir fait un saut chez le fournisseur/entreprise, on me dit d’ aller payer cette facture à la poste ! Et oui bien sûr comme c’est évident ! pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt 🙂 lol –  Je peux aussi appeler mais pas de service en Anglais donc pour le moment l’espagnol au téléphone c’est trop compliqué !

Toutes les semaines, on a notre lot de surprises quant à certains fonctionnement. J’avoue que ça prend un énergie dingue pour gérer tout ça !

Je vous passe les prélèvements sur le compte sans facture, les factures des anciens locataires, le suivi de courrier qui met 1 mois à être transféré qu’il faut aussi gérer ! aïe aïe. C’est une mise en place qui est très longue !!

Ma maison, ma prison de verre

Notre maison est belle, je ne vous cache pas qu’on apprécie d’avoir de l’espace un beau jardin ! C’est mon point de repère, mon refuge,  mon espace où je me sens bien  et détendue. Mais je me rend compte aussi du piège de rester dans son confort. Travailler en home office était un point difficile à gérer en France et donc l’est aussi ici ! Je dois m’obliger à sortir travailler à l’extérieur.

Aussi, je rêve d’un resto en tête à tête avec mon amoureux. Histoire aussi de décrocher de ce cocon familial qui m’emprisonne. Le Hic c’est que c’est aussi la galère pour trouver une baby sitter. J’ai recueilli les numéros des annonces à l’abri-bus, à la sortie de l’école. Pas de réponses aux messages . Wouah ! Mon espagnol doit vraiment être pourri pour que l’on ne me réponde pas !

Le plus frustrant c’est lorsque tu vois que la personne à lu ton message (merci La Croix bleue de WhatsApp :))

On a donc fini par prendre l’abonnement d’un mois de Yoopie, (le site que l’on utilisait en France pour Booker des nounous , il existe aussi ici). Après avoir envoyé une vingtaine de demande, postée une annonce, envoyé des demandes de RDV et même des réservations, à ce jour ces recherches sont infructueuses! Pas de réponses, on nous a même planté lors d’une réservation !

Une nana , qui me répond, accepte ma demande de réservation ! Chouette!  Finalement elle nous pose un lapin !

Retour à la case départ!

Je voulais prendre une personne qui vienne un  à la maison certains soir pour garder les enfants quand on veut sortir mais surtout  pour qu’elle m’aide à gérer maison et enfants, en ma présence afin que je puisse parler + espagnol, mais aux final, je vais prendre les choses à l’envers. Je vais sortir parler espagnol à l’extérieur ! Tant pis pour le resto en amoureux, il y a des priorités.

Patience est de mise, on finira bien par la trouver notre baby-sitter. Relativiser et s’adapter est notre quotidien. Des efforts qui paraissent moindre comme ça mais qui sont épuisants .

La facilité serait de rester dans mon château de verre chaque jour avec mon quotidien, en parlant espagnol seulement lorsque c’est nécéssaire, et en travaillant depuis la maison . Mais c’est pas l’idée que je me fait de l’expatriation. Il va falloir que je me batte au quotidien pour nouer des relations, pour comprendre le fonctionnement.

Les visites qui font autant de bien que de mal.

Ma soeur est venu passer une semaine de vacances ici ! L’occasion de visiter, papoter, profiter d’eux, se goinfrer de tapas !  On a fait pas mal de choses, la semaine est passée à une vitesse incroyable. Les enfants ont adoré passer du temps avec leur cousine. Génial!

Mais l’heure de leur départ fût terrible. Ce grand vide tout à coup me frappe. Je m’interroge pour savoir qui nous rend visite prochainement ? 15 jours, 1 mois ? Wouah c’est long. La solitude de l’expatriation resurgit de nouveau ! Il faut quand même préciser , qu’an a beaucoup de chance car nous avons des visites quasi tous les mois jusqu’en août prochain! De quoi refaire le plein d’énergie 🙂

Je me rends compte aujourd’hui combien  les apéros impromptus, les journées sorties entre amis , les mercredis aprem entre maman font la force du tissus social auquel on appartient.  Ce quotidien qui parait si banal en France devient un rêve à l’étranger. A l’heure où les moyens de communication sont à leurs paroxysmes, rien ne vaut un bon café avec un(e) ami(e) autour d’une table. Mais Rome ne s’est pas fait en un jour, un jour on aura nos amis ici.

Des phases de hauts et de bas, nous allons continuer à en traverser . Faut que je garde le cap. Denis ressent moins cette solitude de l’expatriation car il a des collègues français et espagnols. Toutefois, la barrière de la langue au quotidien reste difficile, point important dans l’intégration de l’équipe. J’imagine bien le moment de solitude à la machine à café le matin lorsque les collègues  racontent leurs péripéties de la veille, papotent de la pluie et du beau temps, alors que toi tu ne piges que dalle à la conversation!

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Le selfie qui fait du bien 🙂

En tout cas, j’ai décidé que cette  solitude de l’expatriation ne viendrait pas gâcher la fête ! Je vais prendre les devants ! Je vais trouver un espace de co-working sur Madrid, finaliser mes papiers administratifs pour m’inscrire enfin au Yoga (je vous expliquerai par la suite pourquoi je dois avoir des papiers spécifiques pour faire des activités dans les clubs sociaux des villes) et me mettre sérieusement au cours d’espagnol. Je ne sais pas encore par quel moyen mais je cherche ! Un programme bien chargé pour les prochains mois !La solitude & Moi c’est terminé !

Merci d’avoir lu ce billet d’humeur. Pas vraiment informatif comme un guide pratique mais ça m’a fait du bien de poser mon expérience ici,  peut être cela aidera d’autres expatriés : )

Je vous souhaite un beau week-end et profitez bien de vos amis et de votre famille 🙂

♥♥♥ Emilie& Co ♥♥♥

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La solitude de l'expatriation

24 Comments

  • Anne-France

    Effectivement, on se rend bien compte que ce n’est pas facile tous les jours. Mais tu as une sacré volonté et je suis sûre que bientôt tu t’intègreras dans cette nouvelle vie. Merci pour l’article, qui explique sans détour tes difficultés quotidiennes. Je te tire mon chapeau pour tout ça !

  • Marie Christine

    Bien vrai!!! J’ai eu le même sentiment de prison doré ! Le travail et le sport nous on permis de tisser un lien social avec de belles amitiés mais c’est long et on sous estime au moment du départ cette solitude .
    En tout cas c’est toujours un plaisir de vous lire et j’apprécie votre sincérité au travers de vos divers réseaux sociaux!
    Merci

    • Emilie&Co

      Merci Marie Christine, je suis tout à fait d’accord avec ça : on sous-estime cette étape au moment du départ !
      Je pense qu l’inscription au sport occasionnera des belles opportunités !
      Merci beaucoup à vous de me lire 🙂

  • Charlène

    Coucou Emilie ! Ton article me rappelle beaucoup celui que j’avais écris après deux mois d’expatriation et dont je me permets de te glisser le lien car je pense que ça te parlera. C’est tout à fait normal mais je partage à 100% tes impressions. C’est la même prise de tête en Italie…

    http://globe-croqueurs.com/2017/10/2-mois-en-italie-ma-vie-de-ficus/

    Pour nous ça fera bientôt 8 mois, je fais un petit bilan tous les deux mois sur le blog. Je commence à peine à me sentir « chez moi » dans mon appartement. À découvrir un peu plus le pays. Comme toi je me suis dit dès le départ que je devais sortir mais les crèches coûtent un bras et mon ainé ne va à l’école que le matin… On vient seulement de trouver une fille qui vient deux matins par semaine à la maison. Et tout ça pendant que je prospecte et honore mes premiers contrats freelance. Pas facile. Tu es dans la bonne dynamique en tout cas c’est certain ! Courage 🙂

    • Emilie&Co

      Merci Charlène pour ton commentaire. Je vais aller lire ton billet 🙂 Je pense que cela prend beaucoup de temps à se mettre en place, Faut pas baisser les bras ! Tu bosses aussi de chez toi ? dur dur avec les enfants ! Bon courage à toi aussi !

  • Ptitange

    Coucou un très bel article, nous avons fait 3ans à Tahiti c est le bout du monde et heureusement qu il n y avait pas cette barrière de la langue car j ai mi 6 mois à me faire a cette nouvelle vie loin de tout et de mes amis surtout…. malgré les nouveaux surplace qui finalement sont devenus comme la famille car on ne pouvait compter que sur nous!
    Bon courage je suis admirative c est déjà pas facile de partir mais encore moins dans un pays avec une autre langue!
    Bonne journee

    • Emilie&Co

      Merci pour votre commentaire. Tahiti cela fait rêver quand même 🙂 Effectivement vous n’aviez pas la barrière de la langue mais la distance ! Pas facile de revenir dès le moindre coup de blues! Vous êtes rentrés en France maintenant?

    • Charlène

      Eh oui il faut du temps ! Oui je me suis remise à mon compte en tant que rédactrice web/community manager. C’est le tout début mais entre le démarchage, les réponses aux appels d’offre etc. ça prend un temps fou. Avec les enfants quasi H24+ la maison etc. c’est chaud ! Bon courage !

    • Emilie&Co

      Je compatis, je fais à peut près la même chose que toi en Free, et les démarches et l’administratif autour du statut d’entrepreneur et très chronophage ! Bon courage à toi aussi !

  • bibliblogueuse

    Tout à fait d’accord avec cet article ! Je me reconnais bien dans ton expérience. À quelques différences près : je ne parlais pas un traitre mot de japonais avant d’arriver (et je n’ai pas beaucoup progressé, hélas) ce qui isole des autochtones. Et le fait d’habiter vraiment à l’autre bout du monde fait que les copains et la famille de France ne viennent pas forcément te voir car c’est loin, ça coûte cher etc. Je le comprends tout à fait, je ne le leur reproche absolument pas, mais cela amplifie le sentiment de solitude que l’on ressent au début quand on ne connaît personne et qu’on n’a pas encore d’amis.:)

    • Emilie&Co

      Wouah le japon ??!! Cela doit être incroyable !! Evidement vous devez avoir en plus la barrière culturelle ! Je vous souhaite une belle aventure alors et surtout bon courage 🙂

  • Laurane

    Oh j’espère que vous allez vite trouver une baby-sitter !
    En tout cas, je suis sûre que vous allez vous faire rapidement des amis et cela rien qu’avec les collègues de ton mari, tu t’entendras sûrement bien avec leurs femmes, etc 🙂

    De mon côté, je suis expatriée à Montréal depuis fin 2016 avec mon chéri, c’est vrai qu’on a nos moments où la famille & nos amis nous manquent (surtout que c’est pas la porte à côté !) mais j’avoue qu’on a de la chance, car ici j’avais une de mes meilleures amies, du coup on a directement rencontré ses colocs, donc on a rarement eu le sentiment de l’isolement 🙂

    • Emilie&Co

      Merci Laurane pour ton retour !
      Ah oui effectivement Montréal n’est pas à côté pour revenir faire un coucou ! C’est vrai que connaitre quelques personnes sur place ça aide. J’ai rencontré les quelques femmes des collègues et c’est vrai que c’est chouette de pouvoir papoter de nos petits tracas 🙂
      Finalement on a trouvé une solution à nos problèmes de BB sitter, nous avons opté pour une fille au pair ! On va pouvoir s’améliorer en espagnol et faire garder nos enfants ! Le juste milieu ! Elle arrive en Avril:)

  • Cécilia

    Enfin un article qui montre aussi les « mauvais » côtés ! Lorsque je suis partie 3 mois à Malte dans le cadre de mes études, suite à l’effervescence des premiers jours, premières semaines, le manque s’est bien évidemment laisser ressentir, mais plus que ça je me suis parfois sentie très seule. Visiter seule, aller manger seule, ne pas pouvoir partager le soir en rentrant ma journée. Même si j’ai adoré ces trois mois, je ne pense pas repartir complètement seule un jour, la prochaine ça sera avec mon amoureux c’est une certitude !

    • Emilie&Co

      Merci Cécilia pour votre retour d’expérience.
      effectivement l’expatriation seule cela doit être vraiment dur ! Il faut être solitaire dans l’âme pour apprécier je pense ! Partager à 2 c’est vrai que ça change tout ! Je vous souhaite une belle prochaine expatriation alors 🙂

  • Morgane

    Merci pour cet article hyper intéressant et dans lequel je le retrouve aussi, à la seule différence que je ne suis pas maman…
    Pour ma part, je suis expatriée à Lisbonne et travaille dans un environnement 100% français. La barrière de la langue est toujours présente même après 2 ans sur place. C’est tellement frustrant de ne pas pouvoir parler plus avec les locaux !!
    Et je te rejoins et te comprends tellement aussi par rapport à toutes ces activités banales que l’on fait beaucoup moins aussi. Ça rend nostalgique… Les gens ont souvent tendance à croire que vivre dans un pays où il fait bon 300 jours sur l’année, c’est l’eldorado et que donc, nous n’avons pas le droit de nous plaindre. Mais la réalité est toute autre quand il est question d’integration et d’adaptation ! Après c’est un choix de vie, il fait savoir prendre des risques ! 🙂
    Merci encore pour ce billet

    • Emilie&Co

      Merci Morgane pour votre commentaire et votre retour d’expérience.
      Cela ne doit pas être difficile pour vous étant donné que vous êtes dans un milieu totalement français ! Dur dur d’apprendre la langue dans ces conditions. C’est un vrai choix de vie et je pense que cela doit vraiment être un choix ‘assumé » pour pouvoir accepter aussi ces mauvais côtés 🙂 Concernant les mauvaises langues , ils sont bien contents d’avoir un pied à terre au soleil ahahah ! lol

  • MissBrownie

    Mon homme a souvent parlé de demander sa mutation en Espagne ou au Portugal.
    Je crois que je serai encore plus perdue que toi car je ne parle pas un mot d’espagnol ou de portugais …
    Bon courage

    • Emilie&Co

      Peut être ce n’est pas le bon moment pour vous 🙂 Pour la langue, quelques cours avant de partir ça aide. Il faut quand même être préparé à cette difficulté à l’arrivée mais les avantages en valent la peine 🙂 Un jour peut être, une opportunité s’offrira à vous 🙂

    • Emilie&Co

      Bonjour Virginie, Je ne sais pas vraiment comment cela se passe à la frontière, je ne pourrais pas vous répondre. Après la langue ça s’apprend avec le temps 🙂

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