S’expatrier à l’île Maurice en famille : mon guide complet 2025

Trois mois se sont écoulés depuis notre retour d’expatriation, après avoir vécu une année entière à vivre à l’île Maurice en famille. Cette expérience a été d’une richesse extraordinaire, si intense qu’elle est passée comme un éclair, nous avons parfois du mal à réaliser que tout cela s’est vraiment produit ! Après près de 3 ans de préparation minutieuse pour cette aventure, il est enfin temps de partager avec vous ce guide si attendu, rempli de toutes nos informations pratiques pour s’expatrier à l’île Maurice en famille (ou même en solo d’ailleurs).

Dans ce guide, je m’efforcerai de rester aussi objective que possible. Bien sûr, notre vécu ne sera pas forcément le vôtre, ce qui nous a enchantés ne vous séduira peut-être pas, et inversement. Il s’agit avant tout d’un retour d’expérience authentique. À vous maintenant de construire la vôtre !

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1-Pourquoi choisir de partir 1 an à Maurice ?

C’est la question qui revient le plus souvent, alors autant commencer par là pour donner du contexte à notre projet de s’expatrier à l’île Maurice . Il y a 3 ans, nous cherchions une destination pour nous offrir une pause d’un an loin de tout. J’en parle plus en détail dans notre capsule #1. Initialement, Maurice n’était pas dans nos plans, nous envisagions plutôt l’Asie.

Mais pour diverses raisons, nous avons élargi nos recherches et Maurice s’est hissée en première position, cochant toutes nos cases : visa accessible, scolarisation possible (à un coût raisonnable et dans une langue que nous maîtrisons), beauté des paysages, coût de la vie décent, un pays sécurisé avec un système de santé fiable (sans avoir à croiser les doigts).

Dans ce guide, vous découvrirez aussi les points sur lesquels nous nous sommes un peu trompés !

2. Quelles sont les conditions pour s’installer à l’île Maurice ?

Comme partout ailleurs, on ne s’installe pas du jour au lendemain , s’expatrier à l’île Maurice implique de respecter certaines conditions pour obtenir l’autorisation de séjourner sur le territoire. Plusieurs options s’offrent à vous selon votre situation. Voici un tableau récapitulatif des différentes possibilités, la facilité d’obtention des permis est plus ou moins longue.

Objectif	Type de permis	Conditions principales	Durée
Court séjour prolongé	Visa Premium Travel	Ressources financières suffisantes (famille de 4 personnes : 42 000 $/an ), assurance santé, billet retour, télétravail/études/retraite. Pas de travail local.	1 an (renouvelable)
Travailler à Maurice (salarié)	Occupation Permit – Professionnel	Contrat de travail local, salaire ≥ 60 000 MUR (ou 30 000 MUR dans secteurs prioritaires : TIC, BPO, pharma, agro).	3 à 10 ans (renouvelable)
Créer son activité / freelance	Occupation Permit – Self-employed	Investissement initial 35 000 USD + revenu annuel min. 600 000 MUR (1,2 M la 3e année).	3 à 10 ans
Investir dans une entreprise	Occupation Permit – Investisseur	Investissement initial 50 000 USD dans une société locale.	3 à 10 ans
Acheter un bien immobilier	Permis de résidence via RES, IRS, PDS, Smart City	Achat d’un bien ≥ 375 000 USD dans un projet agréé. Inclut conjoint + enfants <24 ans. Ne donne pas droit au travail.	Tant que vous restez propriétaire
Retraite	Retired Residence Permit	≥ 50 ans + transfert de 1 500 USD/mois ou dépôt 24 000 USD/an sur compte mauricien.	10 ans (renouvelable)
Résidence permanente	Permanent Residence Permit (PRP)	Après 3 à 5 ans selon catégorie : – Investisseur : CA ≥ 15 M MUR/an – Pro : salaire ≥ 150 000 MUR/mois – Self-employed : revenus ≥ 3 M MUR/an – Retraité : transferts ≥ 40 000 USD/an – Achat immobilier ≥ 375 000 USD	20 ans

De notre côté, nous avions choisi le Visa Premium pour sa simplicité d’obtention. Notre objectif n’était pas de nous établir définitivement pour là-bas  sur le long terme. En tant qu’Européens, l’accès aux visas est relativement aisé. Nous avons donc constitué une épargne de 42 000 $ pour déposer notre dossier de demande. Vous pouvez aussi justifier de vos revenus en présentant un contrat de travail ou des bilans comptables.

S’expatrier à l’île Maurice : Les réalités du quotidien

Rentrons dans le vif du sujet : c’est une expérience très différente de ce qu’on peut connaître en Europe. Il faut garder à l’esprit que cela reste un pays d’Afrique où certains sujets ne sont pas encore prioritaires (comme la gestion des déchets, par exemple), même si le pays progresse constamment

Le climat et ses particularités

L’île Maurice bénéficie d’un climat tropical avec deux saisons distinctes : l’été chaud et humide de novembre à avril, et l’hiver plus sec et frais de mai à octobre. La période cyclonique s’étend de novembre à avril, avec un pic entre janvier et mars. Ces phénomènes météorologiques font partie de la réalité de vivre à l’île Maurice et nécessitent une préparation et une vigilance particulières. On apprend les codes en cas d’avertissement de cyclone ou de pluie torrentielles. Nous avons eu de la chance lors de notre année, nous avons eu un « petit cyclone » niveau 3. Pour nous s’était suffisant , car assez stressant. Sinon quel bonheur de vivre toute l’année en short et en tong ! Même la pluie n’est pas un problème.

Est-ce que l’île Maurice est dangereuse ? Sécurité : réalité vs perception

L’île Maurice n’est pas un pays fondamentalement insécure, mais il faut évidemment faire attention aux endroits où l’on se rend, il y a des quartiers dangereux comme partout. Cependant, après avoir entendu des histoires assez troublantes, je dirais qu’il faut absolument éviter les problèmes avec les Mauriciens. La police ne sera peut-être pas toujours en votre faveur, et vers la fin de notre séjour, c’était devenu une source d’anxiété pour être tout à fait honnête.

Il est essentiel d’avoir dans son réseau des Mauriciens bien établis à contacter en cas de besoin. Ce n’est pas le pays des Bisounours : les expatriés ne sont pas toujours appréciés des locaux car nous sommes aussi, en partie, responsables de l’inflation du pays et des transformations qu’il subit. Parfois, il vaut mieux faire profil bas et accepter certaines « injustices » plutôt que de s’entêter à vouloir avoir raison. 

Santé et accès aux soins : public et privé

Concernant la santé, c’est effectivement un système à deux vitesses avec le secteur public et privé. Le privé est vraiment de très haute qualité, et on sait de quoi on parle puisque Suzanne nous a fait une appendicite là-bas ! Les cliniques privées rivalisent avec les meilleurs standards européens.

Les centres publics de quartier pour les petits bobos ou soigner des plaies importantes sont également efficaces, même si c’est plus « à la dure », sans chichi ! Notre petit voisin Lucas se rappellera toute sa vie de sa blessure au pied et des soins reçus. Globalement, le système de santé est vraiment très satisfaisant (une assurance privée vous est d’ailleurs demandée pour la plupart des visas).

Qualité des infrastructures

L’infrastructure dépend énormément des endroits dans l’île. Il y a toujours ce contraste frappant entre les lieux fréquentés par les expatriés et ceux des locaux. Vous trouverez forcément une salle de sport moderne à l’européenne dans les régions où les étrangers sont présents. Globalement, on trouve peu ou pas de centre aéré pour garder les enfants pendant les vacances, les bibliothèques sont peu nombreuses voire inexistantes dans certains régions. Il faut garder en tête que c’est un pays en cour de développement et que cela les zones de l’île, vous n’aurez pas les mêmes choses.

Routes et transports

Les routes ne sont souvent pas en très bon état, ce qui rend les trajets toujours plus longs et fatigants que prévu. On aimait bien dire : « On a 1 heure de route, ressenti 3 heures ! » Cette réalité fait partie intégrante de Maurice et demande une adaptation dans la gestion de son temps et de ses déplacements. La conduite est sportive d’ailleurs, tout d’abord parce qu’on roule à gauche et rien que ça, c’est une sacré adaptation ! Ensuite les mauriciens sont speed sur la route, on a eu des frayeurs, la clé, rouler tout doucement et ne jamais faire de signe aux conducteurs fous (comme on peut le voir en France parfois 🙁 

Internet et connectivité

Les infrastructures numériques varient également selon les zones, globalement c’est très bien. Il y a 2 opérateurs principaux: Emtel et MyT. Nous avions opté pour Emtel et c’était correct, en revanche ne prenez pas la Airbox 4 g. Privilégiez les lignes filaires pour une meilleures qualités. Les airbox, selon votre lieux d’habitations peuvent être moins efficace. Nous avons eu le cas car nous vivions loin de l’antenne.

Pour le forfait mobile, c’est un peu galère car il faut prendre le forfait touristque à renouveller tous les 3 mois mais cela reste le meilleur prix! Environs moins de 20€ pour 3 mois avec une tonne de data par jour ! Le hic de ça, c’est que votre ligne est désactivée dès que vous sortrez du territoire. ça c’est pour les personnes qui ont le visa Premium. C’étant la petite nouveauté 2024 quand nous sommes arrivés !!

Avant d’arriver à Maurice, nous avions pris un forfait Holy Fly pour les premiesr jours. 

Budget pour s’expatrier à l’île Maurice : Coûts réels et conseils pratiques

Il y a autant de budgets que d’expatriés en réalité. Chacun a son propre train de vie et ses priorités. Personnellement, on arrive à vivre avec peu mais on aime se faire plaisir sur certaines choses. À Maurice, c’était le moment où on a craqué sur un appartement de fou avec la plage au fond du jardin. On savait qu’on ne retrouvererait jamais ça ailleurs ! Mais certains craqueront sur les activités sportives, nous c’était sur autre chose… Chacun ses priorité budgetaire.

La réalité des coûts : « Vivre local » vs réalité expatrié

La vie à Maurice coûte chère, contrairement à ce qu’on peut lire. J’avais lu que si on vivait « à la locale » c’était abordable. Sauf que je nuancerais fortement ce propos. Oui, si on vit 100% à la locale, c’est moins cher, mais c’est aussi s’approprier complètement le mode de vie local.

Les locaux ne vont pas boire des mojitos les pieds dans l’eau (sauf lceux qui ont un pouvoir d’achat plus important, on s’entend). Manger des mines frites tous les weekends au cabanon, au bout d’un moment, vous avez envie de tester les restaurants locaux. Et là, les prix varient du simple au double selon les régions où vous décidez de vous installer sur l’île.

Logement : loyers selon les régions

Les loyers varient considérablement selon que vous choisissiez de vivre à l’île Maurice dans le Nord (plus touristique et cher), l’Ouest (prisé par les expatriés), le Centre (plus abordable mais moins pratique) ou le Sud (authentique mais plus isolé). Les zones fréquentées par les expatriés sont logiquement plus onéreuses, avec des standards européens qui se paient au prix fort. Nous étions du côté de Tamarin et c’est la crise du logement lol. Les loyers sont très chers. Le bon compromis si vous voulez vivre dans l’ouest, c’est Flic en Flac. C’est plus vivant aussi ! 

EN ce qui concernent l’eau et l’électicité, ça dpend votre consommantion. Nous l’eau était comprise dans le loyer mais les factures sont dérisoires (genre 10€ par trimestre) et l’electrité dépend de votre consommation de climatisation. Pour une consomamtion modérée, comptez entre 40 à 80 € selon la saison.

Écoles et frais de scolarité

Pour les écoles, pas le choix que de mettre les enfants dans des établissements internationaux (français ou anglais), ce qui représente un montant conséquent à l’année. C’est un poste de dépense incompressible. Nous avons fait le choix de mettre des enfants dans une toute nouvelle école avec un système alternative. A notre arrivée en 2024, nous avons payé un peu moins de 5000 € pour 1 an pour les 2 enfants tout compris (pas de fournitures ni d’uniforme  à acheter, pas de cantine ils apportaient leur lunch box) . C’est le moins cher que nous ayons trouvé, ce n’était pas une école agrée AEFE, mais c’était un choix assumé. Le côté école alternative nous paraissait aussi plus adaptée aux profils de nos enfants étant donné qu’ ils n’avaient jamais été scolarisés dans le système français.

Alimentation et consommation courante

Les courses sont assez chères car tout est importé. Et malgré tout, on aime manger « à la française », même si évidemment on s’adapte. Une simple pâte pour faire une quiche peut coûter jusqu’à 4-5€ alors qu’en France c’est 4 fois moins. Donc une quiche lorraine pour nous, qui est un plat basique, devient un plat de luxe car la crème, l’emmental et la pâte sont des ingrédients qui coûtent cher (bon je suis normande donc la quiche, je la fais avec de la crème ! lol). C’est pour vous donner un ordre d’idée de prix. Les supers marché type Super U sont top pour trouver des produits français, la chaine London Way est locale et on trouve certains  produits moins chers, locaux (comme le poisson par exemple) et des produits de toutes cultures.

Transport : un budget à ne pas sous-estimer

La location de voiture représente aussi un montant conséquent. Pour 1 an, nous avons fait le choix de louer une voiture. Pour l’équivalent d’une  Nissan Micra (c’était une March) , on payait 320€/mois. Si vous restez sur le long terme, c’est plus avantageux d’acheter un véhicule. Les transports en commun restent quand même difficiles pour la facilité du quotidien  selon l’endroit où l’on habite. Et pour visiter l’île, ça devient moins flexible. Disons que c’est un service utile de manière ponctuelle.

Santé : assurance et frais médicaux

Concernant la santé, nous avions pris une assurance internationale qui couvrait les frais spécifiquement à Maurice. Cétait de toute manière obligatoire pour vivre là-bas avec notre VISA premium.  Nous avons trouvé une assurance à 1600€ qui couvrait les urgences mais pas les rendez-vous courants types consultations médecin ou dentiste. L’appendicite de Suzanne a été totalement prise en charge à 100% hormis quelques dizaines d’euros de frais de dossier.

Budget réaliste : les recommandations officielles sont justes

En terme de budget global, c’est difficile à estimer mais les ressources demandées par les autorités mauriciennes pour faire la demande de visa sont très justes. Il faut 42 000$ pour être à l’aise avec 2 enfants. En dessous, il faudra faire attention et serrer la ceinture sur certains postes.

Les activités nautiques et les sorties peuvent aussi représenter un bon budget lorsque l’on veut bien profiter des sorties en mer, ce qui fait partie intégrante du plaisir de vivre au coeur des lagons.

 La fiscalité à l’île Maurice

Important : Je ne suis pas experte en fiscalité. Les questions fiscales sont complexes et évoluent régulièrement. Il est indispensable de consulter un avocat fiscaliste spécialisé pour des conseils personnalisés.

Les points clés du système fiscal mauricien

L’île Maurice propose une fiscalité attractive pour les expatriés avec un permis de résidence :

• Impôt sur le revenu plafonné à 15% pour les résidents fiscaux ( le gouvernement envisageait 20% donc à vérifier)
• Possibilité d’impôt forfaitaire selon les cas
• Conventions de non-double imposition avec de nombreux pays (dont la France)

Ce qu’il faut savoir

Le statut de résident fiscal dépend de votre durée de séjour et détermine vos obligations. Les règles varient selon votre situation (touriste, résident temporaire/permanent) et la fiscalité de vos revenus européens nécessite une analyse particulière.

Chaque situation est unique avec des enjeux financiers importants. Consultez un expert avant votre départ, cet investissement peut s’avérer très rentable et vous éviter des problèmes.

S’expatrier à l’île Maurice en famille

La vie à Maurice, faut le dire, c’est une vie à part, avec un cadre de vie de dinguo ! On ralentit vraiment, on adopte une mentalité chill où les weekends sont simples : dans la nature, à la mer ou avec les amis. 

C’est cette philosophie qui rend la vie à l’île maurice si particulière et enrichissante, bien loin du rythme que nous connaissions en France et en Espagne.

Il faut savoir que les activités pour les enfants sont limitées ou très chères sur l’île, donc on se retrouve à devoir gérer les enfants pendant les périodes de vacances scolaires. Certains y trouveront un avantage car nous avons passé beaucoup de temps avec eux (et c ‘était le but) mais nous avons eu besoin de ce temps pour développer nos activités professionnelles.

Donc c’était littéralement un vrai challenge. C’est un point important à prendre en considération quand on envisage cette aventure, d’ailleurs c’est un point pas liée directement à Maurice mais dans toute expatritation. 

En revanche, Il y a beaucoup de choses et d’activités à faire le weekend avec les kids. J’ai écrit un article complet si vous voulez en savoir plus : parc, aquarium, musée, snorkling, ciné,.. le choix ne manque pas pour toutes les saison.

Lire mon article : Que faire à Maurice avec les enfants

8. Où s’installer à l’île Maurice ? Les meilleures régions

Choisir où s’installer à Maurice est l’une des premières question que l’on se pose, c’est je pense crucial pour réussir votre aventure vers cette île paradisiaque. Les Français et autres étrangers qui décident de s’expatrier à l’île Maurice ont tendance à privilégier certaines régions en fonction de leurs besoins.

• Le Nord (Grand Baie, Péreybère, Mont Choisy) attire de nombreux expatriés pour son climat , ses plages de rêve et ses services développés, c’est un véritable paradis pour ceux qui recherchent le soleil et la proximité avec la mer. Cette région offre tous les avantages d’une vie cosmopolite où travailler devient un plaisir. Pour faire du business, du networking, c’est aussi un excellent endroit.
• L’Ouest (Tamarin, Flic en Flac, Rivière Noire) propose un cadre de vie exceptionnel avec des plages magnifiques et un environnement plus calme, parfait pour les familles souhaitant profiter des avantages d’une vie insulaire. Le seul hic dans cette partie de l’île c’est que c’est extrement calme (enfin pour Tamarin, c’est une ville peu dynamique, il y a peu de lieux sympas pour sortir le soir) contrairement à d’autres régions. Le cadre est somptueux avec les Gorges de Rivière Noires en fond et voir le Morne en visu tous les jours , c’est quand même canon.
• Le centre (Curepipe, Moka) présente l’avantage d’un coût de la vie plus abordable et d’une culture mauricienne plus authentique. C’est là que vous découvrirez la vraie île, même si l’accès aux plages de l’océan nécessite quelques jours de déplacement ! ahaha je rigole mais le centre c’est un proche de tout et loin de tout à la fois. 
• Le Sud (Mahébourg, Bel Ombre) reste moins prisé par les étrangers mais offre une immersion totale dans la vie mauricienne traditionnelle, loin du tourisme de masse.

Pour choisir votre région, prenez en compte vos priorités : proximité des écoles privées,  accès aux services et structure de loisirs/ sports.  Chaque Mauricien vous le dira : cette petite île de offre des expériences différentes selon où vous décidez de vous installer.

 

9. Les démarches pratiques de l’expatriation

L’expatriation vers l’île Maurice nécessite plusieurs démarches pratiques que tout étranger doit anticiper pour réussir son installation dans ce coin du monde. Que vous soyez français ou d’une autre nationalité, ces étapes sont essentielles pour vous intégrer dans la culture mauricienne et faciliter votre quotidien.

Globalement, nous n’avons pas trouvé cela si complexe. Nous avions délégué la partie VISA à une agence, du coup nous avions que l’école, logmenet et voiture à gérer. Et c’était suffisant lol

• Trouver un logement peut se faire avant ou après votre arrivée, mais généralement les expatriés préfèrent visiter sur place pour mieux appréhender l’ensemble des quartiers. Les agences immobilières locales sont habituées à accompagner les étrangers dans leurs recherches,  je pense que c’est une business très fructueux au vue de la quantié de demande. J’avoue que ça été le parcours du combattant pour trouver dans l’Ouest. Nous avons commencé nos recherches en mai et nous avons trouvé un logement 2 jours avant notre arrivée. Nous ne voulions pas aller dans un airbnb et chercher sur place. On était là que 1 an c’est déjà court. On voulait profiter direct en arrivant. Nous avons donc réalisé les visites virtuellement et réservé à distance. Les appartements,  nous les avons trouvé le site  l’ExpressProperty qui est la référence. Après en intégrant quelques groupes facebook, vous pouvez tomber sur des offres aussi. A la descente de l’avion, nous avons fait l’état des lieux et voilà 1 heure après on se sentait chez nous ! Avec 4 valises faut dire que l’installation est vite faite.

• Le permis de conduire mauricien n’est pas obligatoire pour votre expatriation mais aussi lors de votre voyage. Avec votre permis français vous pouvez circuler. Et si vous avez un permis international c’est encore mieux. 

• Importer ou acheter une voiture représente souvent une charge importante dans votre budget d’expatriation.  Pour une courte durée, je vous recommande la location, beaucoup plus simple ! 

• Venir avec des animaux de compagnie nécessite une préparation minutieuse avec des services vétérinaires spécialisés. Cette île a des réglementations strictes mais gérables pour accueillir vos compagnons à quatre pattes. Franchement beaucoup nous disent que c’est la galère. Nous avons fait le choix de laisser notre minette en France pour l’année. 

• Ouvrir un compte bancaire et gérer son argent est essentiel pour travailler et vivre sereinement sur place. Les banques mauriciennes proposent des services adaptés aux expatriés, facilitant la transition financière de votre expatriation. Nous avons fait le choix d’ouvir un compte à la MCB, mais vous en avez d’autre, SBM également sa concurrente. Ouvrir un compte et rapide et on vous donne une carte de suite. Bon il faut juste de la patience pour atteindre le guichet lol. C’est très pratique car vous pouver utiliser le système de paiement Juice depuis l’application. Parfait quand on n’ apas d’argent liquide sur place. En plus, vous ne passez plus pour un touriste lorsque vous leur demandez s’ils acceptent le paiement par juice.  Aussi pensez bien à le clôturer avant de partir ! 

 

Les inconvénients de s’expatrier à l’île Maurice (à connaître avant de partir)

Avant de vous lancer dans cette expatriation , il est essentiel de connaître les contraintes de cette île  pour éviter les déceptions.

Tout d’abord, qui dit vie Chill, dit  les lenteurs (sur tous les points),  font partie intégrante de la culture mauricienne, que ce soit pour obtenir un permis, ouvrir un compte bancaire, il faut s’armer de patience et accepter un rythme différent du monde occidental.

Les coupures d’eau et d’électricité sont fréquentes, particulièrement en période de forte charge sur le réseau, ou des travaux ce qui peut compliquer le quotidien quand on souhaite travailler depuis chez soi.

L’ensemble des infrastructures reste limité comparé à ce qu’un français ou tout étranger  peut attendre : transports publics insuffisants, équipements sportifs et culturels restreints.

L’isolement géographique peut pèser sur les familles : être loin de l’Europe, de la famille, des amis, on en rentre pas juste pour une reunion de famille !

Les risques climatiques, notamment les cyclones et fortes pluies, peuvent paralyser l’île pendant plusieurs journées et représentent un peu de stress. J’avoue que l’annonce de notre 1er cyclone a été un peu stressante.

 Enfin, contrairement aux idées reçues, l’intégration dans la société mauricienne peut s’avérer difficile pour certaines personnes qui peinent à comprendre les codes culturels de la région, la langue créole, ou qui se heurtent parfois à une certaine méfiance envers les étrangers, rendant leur expatriation plus compliquée. J’ena i parlé assez souvent dans la capsule que nous avions été déçue par l’accueil de manière générale parce qu’en Europe, tout lemonde nous a vanté un accueil mauricien chaleureux, hors nous ne l’avons pas trouvé, enfin si dans les hôtels. CQFD. 

Pour nous, sur une durée d’un an, ce n’était pas évident de connecter avec des mauriciens étant donné qu’on travaillait tous les 2 de la maison. Personnellement, c’est en faisant du bénévolat dans une association tous les vendredis matins que j’ai pu rencontrer des locaux et des étrangers de tous pays,  c’était incroyablement riche. Je vous recommande de vous investir dans une cause qui vous tient à cœur. Vous recevrez le double de ce que vous donnez, promis !

Si vous voulez aller plus loin et avoir des informations plus adaptées à votre projet, vous pouvez contacter Laura qui est sur place et qui travaille pour l’agnce avec laquelle nous sommes passées. 

♥♥♥ Emilie&Co ♥♥♥