Expatriation et enfants : comment gèrent-ils cette nouvelle vie ?
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Expatriation et enfants : comment gèrent-ils cette nouvelle vie ?

Hello, voici un nouvel article sur notre expatriation ! Cette fois, j’ai envie d’aborder un sujet qui me rend encore perplexe (c’est la maman qui parle là) : Expatriation et enfants font-ils bon ménage ? Comment je peux les accompagner au mieux dans cette nouvelle vie pour ne pas les traumatiser ?

Quelque part, on leur impose un tel changement. Pas facile à gérer cette partie car il n’y a pas de « bonnes » méthodes, ni de check-list pour faire bien. Aujourd’hui, je n’ai pas du tout assez de recul pour vraiment comprendre les tenants et les aboutissants d’une expatriation en famille. Mais ce que je peux faire après ce mois de janvier qui vient de s’écouler, c’est de faire un bilan. Voilà, ça fait 1 mois que les enfants ont intégré la nouvelle garderie, pris leurs marques, la nouvelle routine s’est installé. 1 mois après c’est le moment de faire un premier bilan.

Expatriation et enfants : le bilan

Du brief à la réalité : les 1ers jours

Dès que le projet d’expatriation s’est validé, nous souhaitions leur faire partager cette nouvelle. C’était cet été. Sauf que Louis faisait sa rentrée en septembre. Nous avons donc décidé d’attendre que la rentrée soit bien installée pour qu’il comprenne bien le déroulé de la fin d’année. Chaque changement en son temps ! A 3 ans je pense qu’ils n’ont pas encore la notion du temps. C’est seulement après les vacances de la Toussaint que nous lui expliquons les prochains changements.

Un timing que l’on répète plusieurs fois (pour ne pas dire en boucle) : » Aux prochaines vacances, on va fêter Noel chez mamie, puis chez Tata Lydie puis ensuite nous partons dans la nouvelle maison.  » Et on lui a montré des photos de la maison, en lui vendant la nouvelle salle de jeu ! Etc,..

Jusqu’à notre départ, il avait très bien compris ce qu’il allait se passer, posa quelques questions mais pas vraiment de « braquage »ou de refus.

Pendant 2 mois nous parlions du projet, du déménagement et lui expliquons ce qui va changer pour lui. On lui montre sur une carte, raconte des histoires, on lui parle espagnol.,.. Idem pour Suzanne mais elle n’est pas du tout attentive à ce qu’on lui raconte. Donc, on n’insiste pas. Proche des fêtes, de Noël de la crèche, nous lui demandons de bien dire au revoir à sa référente car elle changera de crèche dans la « nouvelle maison ».

Fin décembre, arrivés dans « la nouvelle maison » en Espagne, Louis a tout de suite pris ses marques et c’est senti à l’aise, comme si tout était normal. On est soulagé, le brief (pour ne pas dire bourrage de crâne) à porté ses fruits. Aucun problème d’endormissement ni pour l’un ni pour l’autre.

A retenir : Expatriation et enfants  = communication !

Expatriation et enfants : la question de l’école.

En inscrivant les enfants en novembre, je savais bien que trouver une école /et crèche en cours d’année aller être compliqué.

En Espagne,  il y a 3 types d’école :

  • Les publiques :  prise en charge par l’état,
  • Les concertados : ce sont des écoles semi- publiques. L’état prend en charge une partie des frais.
  • Le privé. Ce sont des écoles très chères, voir sélect d’après ce que j’ai compris.

Ici, il n’est pas rare de voir des pub le long des routes pour venter les mérites des écoles. C’est très bizarre je trouve.

Bref, ayant besoin absolument d’un mode de garde à notre arrivée , je les ai inscrits dans une crèche privée. Enfin c’est comme ça que je l’avais interprété. La crèche qui a accepté notre demande prend des enfants de 0 à 6 ans. Parfait, Louis retourne en jardin d’enfant, ce qu’on trouvait bien pour son intégration, l’apprentissage de la langue,.. et Suzanne reste en collectif. Les laisser au même endroit le matin j’avoue que c’est appréciable et rassurant pour eux.

2 jours après notre arrivée, nous avions rendez-vous avec la directrice pour visiter les locaux et valider le contrat ensemble.

Les locaux sont top, plutôt modernes. Il y a même une piscine où on peut inscrire les enfants ! Je trouve l’idée canon.

1 cantine collective. Les grands et les petits mangent dans la même pièce. La garderie c’est 5 jours sur 7 !

Je vous avez déjà parlé de l’anglais, dans  un précédent article. Ici le centre est bilingue. Mais vraiment bilingue : le matin ils ont espagnol et l’après midi c’est anglais ! Même pour la piscine, l’accompagnement peut se faire en anglais !

En Espagne, beaucoup d’écoles sont désormais avec de l’enseignement renforcé en anglais . Le gouvernement en a fait une priorité dans l’éducation nationale. Ce qui est une bonne chose je trouve (enfin pour les enfants des autres lol ). Comme je vous l’avez partagé, j’avoue que j’ai eu très peur au début. Tellement de changements pour ces petits bouts de gens ! Mais, j’ai écouté vos conseils et j’ai lâché prise sur le sujet.

Enfin, après cette visite, on était conquis les enfants seront bien ici. Certes c’est un peu cher pour une garderie Espagnole mais pour une transition c’est parfait ! Après tout, c’est une affaire de 6 mois. En septembre prochain, les 2 iront à l’école près de chez nous (si nous avons une place: )) !

L’adaptation en douceur :

On a commencé par une semaine d’adaptation où ils sont allés seulement le matin. C’était bien pour s’approprier les lieux. On les avais bien briefé sur les changements déjà avant notre départ. Surtout pour Louis, qui avait intégré l’école française, et là il allait changer d’école avec 1 nouvelle langue ,des nouveaux copains, une tenue spécifique que pour l’école,.. Bref, beaucoup de points à assimiler quand même.

La 1ère journée, tout s’est bien passé pour lui. Pas de pleurs, il y va confiant. Pour Suzanne c’était pas tout à fait pareil. La séparation est difficile le matin. Même encore aujourd’hui, je compte les matins où je la laisse de son « plein »grès. C’est assez difficile pour mon petit coeur de maman de la laisser en pleurant. J’essaye de lui expliquer tous les matins que je reviens après le goûter mais c’est difficile.
Les Maitresses me rassurent tous les jours en me disant que pendant la journée tout se passe bien et qu’elle sourit, elle profite bien des activités.

Louis et Suzanne se voient en cours de journée, soit à la récréation soit le midi à la cantine. Je crois que ça les aide à se sentir à l’aise. Ils ne sont pas tous seuls. Apparemment Suzanne réclame toujours un bisous à son frère avant le dodo. Je trouve ça trop chou 🙂
Donc assez rapidement Louis a trouvé ses marques et me parle maintenant de ces copains. Enfin, il y a toujours 1 ou 2 prénoms qui ressortent dans la discussion,  quand il parle de sa journée (au moins 1 fois /semaine grand max !) C’est dingue, à cet âge-là, il ne raconte rien ! Le coquin.

Expatriation et enfants : Un Centro de Educacion infantil ou l’école pour bébé 🙂

Garderie, c’est ce que je pensais quand je les ai inscrit ! 1 mois plus tard et 2 réunions parents/prof, je me rend compte que ce n’est pas vraiment une garderie comme on l’entend en France.

Après avoir fait les 2 réunions de parents d’élèves pour le programme du 2ème trimestre, je m’interpelle sur l’enseignement. Car oui on parle d’enseignement et de programme pour Louis (4 ans maintenant) et Suzanne 2 ans !

D’abord la réunion de Suzanne fût un choc. Les 2 maitresses (celle d’espagnol et celle d’anglais) sont présentes avec la directrice. Elles nous distribuent le programme du 2ème trimestre. Et là je débloque. C’est carrément un programme digne d’une école maternelle de France. Elle étudiera l’art, les sciences, la géographie,..  fera de la stimulation auditive avec ces morceaux de musique (Schubert…). Euuuuh mais elle a que 2 ans 🙂

Visiblement, tout se fait au travers des jeux et de l’amusement car leur capacité de concentration à cet âge n’excèdent pas 15 minutes. Je comprends mieux pourquoi le soir elle est méga faituée ! Lol Une véritable usine à stimulation.
On est loin de la petite crèche Lilloise remplie de jeu, de baigneurs, de lego. Après réflexion, c’est vrai que la classe ressemble plus à une classe avec un bureau de maitresse qu’une garderie avec des jouets partout au sol.

D’après ce que j’en ai compris à la réunion, elles expliquent que c’est à cet âge c’est une année charnière d’apprentissage. Quoiqu’il en soit, le programme est bien alimenté,  je vais donc suivre tout ça de plus près.

Bref sur-stimulation où pas telle est la question !

Quant a Louis, il y avait des signes qui m’avez interpellé. Un soir en rentrant, je regarde son cahier pour avoir des infos sur sa journée et là je vois : #apprentissage du chiffre 2 !
Ha Ok! J’en parle à Louis et je lui demande s’ il sait écrire le chiffre 2. Et il me répond ! Bah oui maman ! Je lui donne donc une feuille et un crayon et là il me fait un 2 ! OK ! Moi qui croyait qu’il ferait un bon en arrière en revenant en jardin d’enfants !

La réunion n’a fait que confirmer ses propos. Un programme mêlant apprentissage de l’autonomie, de l’écriture et de l’expression corporel. Ils vont monter un spectacle de cirque  ce mois-ci ! Génial !

Expatriation et enfants : 1 mois après.

Suzanne me chante des chansons en Anglais, et connait les basiques de politesse en espagnol (bonjour ça va /au revoir/merci).

Louis, c’est incroyable l’évolution. Il nous parle un peu anglais à la maison et moins en Espagnol. En revanche quand on lui demande un mot (simple ) en espagnol, il le connait (couleurs & animaux). Parfois dans la salle de jeux, je les entends dire quelques mots en Espagnol. C’est trop rigolo.

(Parfois je partage en direct les chansons dans mes story instagram, si vous n’avez pas peur pour vos oreilles, vous pouvez toujours venir nous rejoindre :))

Voilà quand on dit que ce sont des éponges, c’est vrai. C’est devenu normal pour eux. Nous regarons des dessins animés en espagnol et jamais ils les réclament en Français. On est super contents de cette évolution car c’était ce qui nous stressait le plus.

Suzanne passe une période très difficile pour nous, le fameux #terrible2. J’avoue que je me suis replongée dans les bouquins pour gérer cette période plutôt difficile. Je pense très certainement que tous ces changements ne font rien pour améliorer son notre cas. Patience et fermeté sont de rigueur. Cela nous prend une énergie incroyable mais cela que ce soit en France ou ailleurs, ce genre d’étapes sont difficiles à passer.

En ce qui concerne les repas. Ici, nous avons forcément changé nos habitudes : heures, type de repas,…

Pour ce qui est de l’heure, c’est assez difficile de les faire patienter jusque 13h. Alors quand on part en vadrouille, on prend des encas pour les faire patienter en fin de matinée. Il est difficile de manger avant 13H au resto. A la maison, on garde le rythme classique car je veux qu’ils fassent des bonnes siestes réparatrices.

Je dirais pour conclure cet article sur l‘Expatriation et enfants, qu’ils adorent les tapas !! 🙂 Aller au resto est un vrai plaisir ! Ici les enfants sont très bien accueillis. Ils peuvent courir dans tous les sens, ça ne gêne personne. Il y a pleins de choses à grignoter et à découvrir. Pas le traditionnel menu enfant avec steack-frites! Et ça c’est appréciable. J’ai l’impression que tout leur parait normal maintenant, comme s’ils avaient déjà bien intégré leur routine quotidienne.

Mais dans notre routine, nous avons supprimé un élément qui venait la gâcher très souvent en France : les RDV chez le médecin ! Nous allons boire le Champagne car en Janvier, aucun des enfants n’ont été malades, Alléluia , youpi, chouette ! Et ça, ça change tout 🙂

La suite au prochain RDV 🙂

Bon week-end les parents-voyageurs qui déchirent!

♥♥♥  Emilie & Co ♥♥♥

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