Vivre en Nouvelle-Zélande : une émigration familiale audacieuse #podcast 131

Dans cet épisode, nous retrouvons Hélène qui nous raconte comment, avec sa famille, elle a tout quitté en Bretagne pour émigrer en Nouvelle-Zélande. Je dis bien émigrer et pas s’expatrier. Une petite différence importante pour Hélène car leur départ pour le bout du monde n’est pas une décision d’entreprise. C’est un véritable choix de vie, un choix familial, fait en toute autonomie. Partir vivre en Nouvelle-Zélande avec trois jeunes enfants : une aventure passionnante !

Retrouvez Hélène sur instagram faminimaliste.lepodcast et famille.o.suisse et écoutez son podcast sur le minimalisme en famille. C’est rafraîchissant et ça fait du bien ! Et accessoirement, cela vous aide à désencombrer votre maison et au passage faire quelques économies pour votre prochain voyage ! 😜

Le déclic

Comment et pourquoi ont-ils décidé de partir vivre en Nouvelle-Zélande ? Les raisons sont multiples et comme nous le dit Hélène, on ne part pas s’installer à l’autre bout du monde pour une seule raison.

Hélène a grandi à l’étranger et a ensuite vécu en Ecosse, avant de s’installer en ménage. De ces diverses expériences, elle ressort bilingue et avec une curiosité du monde à satisfaire. Alors qu’ils habitaient en Bretagne, son mari était régulièrement en long déplacement professionnel. Un mode de vie qui ne leur convenait plus à ce moment-là.

Les enfants grandissant, ils ont également eu envie de les éduquer dans un autre moule scolaire que celui imposé en France. C’est ainsi que l’envie d’aller vivre à l’étranger a fait son chemin.

Pourquoi partir vivre en Nouvelle-Zélande ?

Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? Première raison : c’est un pays anglophone. Hélène étant parfaitement bilingue depuis de nombreuses années, ils ont décidé de se faciliter la tâche de ce point-de-vue-là. Au moins l’un des deux parents serait à l’aise dans la communication et les formalités. C’était une condition nécessaire pour eux.

Ensuite, c’est le système scolaire qui leur a plu. Pas de devoirs, pas d’évaluations, des petites classes, beaucoup de flexibilité, d’autonomie et de responsabilisation des élèves. Ils ont cherché un pays avec un système éducatif tout à fait différent de celui de la France et la Nouvelle-Zélande cochait un certain nombre de cases !

Retrouvez d’autres témoignages de voyageurs partis en Nouvelle-Zélande et quelques éléments de base pour préparer votre voyage au pays des kiwis !

Qu’est-ce que cela implique de partir « seuls » en Nouvelle-Zélande ?

Pour cette émigration, pas de contrat d’entreprise ni de mutation, il leur a fallu construire leur transition professionnelle de A à Z. Et c’est d’ailleurs la première étape à réaliser avant de commencer à rêver au futur pays. Car sans emploi, pas de visa longue durée !

Hélène nous raconte le chemin pour trouver un job en Nouvelle-Zélande. Depuis la France, c’est quasiment impossible. Le processus de recrutement Néo-Zélandais passe presque systématiquement par une première rencontre informelle. Alors quand plusieurs de ses contacts l’invitent à passer prendre un café, elle y va !

Alors qu’elle est seule dans l’avion avec trois rendez-vous pour un café comme seul programme de ses trois semaines en Nouvelle-Zélande, elle se demande un peu si elle fait bien… Mais Hélène est du genre à se donner les moyens de réaliser ses rêves et ce qui peut passer pour un petit coup de folie a porté ses fruits ! Elle rentre en France avec deux offres d’embauche !

Les deux mois qui ont suivi n’ont pas été un long fleuve tranquille. Hélène partage les ménadres du volet administratif qu’une émigration impose. Et les coûts associés… Parce qu’une émigration volontaire coûte cher !

Vivre en Nouvelle-Zélande – L’adaptation

Avec Hélène, nous parlons beaucoup de l’adaptation des enfants à leur nouveau pays et principalement de leur rapport à l’anglais. Les enfants étaient très jeunes en arrivant là-bas et n’avaient pas encore acquis les fondamentaux de la langue française qu’il leur fallait déjà assimiler une nouvelle langue.

Quelle place l’anglais a-t-il pris à la maison ? Comment s’assurer que les enfants aquièrent suffisamment le français, leur langue maternelle ? Quid de l’apprentissage de la lecture ? Autant de questions que se posent les parents qui élèvent leurs enfants dans un environnement multilingue. Le témoignage d’Hélène donne quelques clés, à la lumière de son expérience.

Si le plurilinguisme en famille est une question qui vous intéresse, je vous invite à écouter les témoignages de Coralie, de Marion et de Claire, trois mamans dont les familles parlent plusieurs langues !

Le retour en Europe

Nous clôturons cet épiode par le retour de la petite famille sur le continent Européen. Pourquoi sont-ils rentrés ? Comment s’est passée ce retour après 7 ans de vie en Nouvelle-Zélande ?

Les préoccupations n’étaient pas les mêmes pour tous les membres de la famille. Alors que pour Hélène et son mari, il s’agissait d’un retour (même s’ils ont choisi de s’intaller en Suisse et pas en France), cela n’était pas le cas pour les enfants qui n’avaient que très peu connu l’Europe.

Hélène témoigne ainsi de la gestion émotionnelle du retour mais aussi de la gestion logistique. L’aller vers la Nouvelle-Zélande s’était fait avec un contener de 40 pieds. Hors de question de réitérer la même folie ! Ne serait-ce que parce que le covid étant passé par là, les prix du fret avaient explosé !!

C’est ainsi qu’Hélène raconte leur passage à une vie minimaliste et le grand désencombrement par lequel ils sont passés pour préparer ce retour. Une transition parfaite vers une nouvelle voie professionnelle puisqu’Hélène est aujourd’hui Home Organiser certifiée. Une professionnelle du désencombrement que vous pouvez écouter toutes les semaines dans son podcast Faminimaliste !

♥♥♥ Flo & co ♥♥♥

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