Vivre au Kazakhstan en famille – Podcast #157

Clothilde, son mari et leurs 4 enfants de 1 à 9 ans vivent au Kazakhstan depuis 6 mois, un pays pas banal pour une expatriation en famille ! Comment sont-ils arrivés dans ce pays d’Asie Centrale ? Quels sont les plus gros défis à vivre au Kazakhstan en famille ? Comment c’est de vivre là-bas ? Clothilde lève le voile sur une expatriation hors du commun !

Avant le départ

Clothilde et son mari ont toujours su qu’ils vivraient un jour à l’étranger avec leurs enfants, leurs parcours de vie les ayant déjà amenés à vivre en-dehors de nos frontières. Le Kazakhstan est leur première expatriation en famille et les enfants étaient très enthousiastes et curieux à l’idée de découvrir ce pays.

C’est une opportunité professionnelle pour monsieur qui a permis à ce projet de voir le jour.

Lorsqu’il lui a annoncé la nouvelle, Clothilde a d’abord dû chercher sur une carte où se trouvait exactement le Kazakhstan ! C’est vrai que c’est un pays dont on se dit qu’il est “quelque part là-bas”. Oui mais où précisément ?

Quant aux enfants, ils ont tout de suite été emballés par le projet ! Une petite inquiétude les a quand même gagnés avant le départ, quand ils ont réalisé qu’ils allaient être loin de leurs amis et de leur famille. Cela a été un peu difficile… Mais Clothilde et son mari les ont accompagnés sur ce sujet. Et aujourd’hui, ils s’écrivent et échangent facilement grâce à Whatsapp !

L’école

C’est LE sujet qui tracasse toujours les familles qui partent vivre à l’étranger. Dans quelle école mettre les enfants ? Quid des frais de scolarité ? Vont-ils pouvoir garder leur niveau français ou même acquérir notre langue correctement pour les plus petits ?

Il y a bien une école française à Astana mais elle est très chère donc Clothilde et son mari ont fait le choix de l’école à la maison. Il se trouve que les enfants étaient très demandeurs depuis le covid. C’était donc le moment de sauter le pas.

C’est un choix très challengeant mais ils en sont très heureux. Clothilde nous le confirme, c’est vraiment gratifiant de suivre les évolutions de ses enfants. 

Comme on peut l’imaginer, il a fallu un petit temps d’adaptation à Clothilde pour comprendre les besoins de chacun des ses enfants et trouver le bon rythme. Aujourd’hui, après seulement quelques mois, la routine est bien en place. Ils font l’école seulement le matin et c’est amplement suffisant. Ils avancent très vite. 

Les enfants sont inscrits aux cours Griffon. Cela permet à Clothilde de pouvoir s’appuyer sur des supports adaptés et d’avoir un lien avec des enseignants qui corrigent des évaluations et sont là en cas de besoin. Les enfants ont des notes et un certain nombre d’évaluations à passer pour pouvoir valider leur année et passer au niveau supérieur. Cela leur permettra facilement de réintégrer un système plus classique quand le moment sera venu.

L’organisation de la vie de famille pour s’intégrer au Kazakhstan

Lors d’une expatriation, les défis sont multiples entre trouver des repères, recréer une routine pour tous les membres de la famille et s’intégrer à la vie locale. Comment cela se passe-t-il chez Clothilde ?

Quatre après-midis par semaine, une jeune femme kazakhe vient s’occuper des enfants. Mais avant cela, elle donne une heure de cours de russe à Clothilde. Eh oui, la langue est essentielle pour s’intégrer dans un pays et encore plus au Kazakhstan où, de manière générale, les gens ne parlent ni français ni anglais !

Ensuite, pendant que les enfants sont pris en charge, Clothilde peut travailler. Elle est à son compte ce qui lui permet de gérer son temps de travail plus facilement.

Ensuite, vient le temps des activités périscolaires pour les enfants ! Il y a beaucoup d’activités proposées pour les enfants à Astana. Et c’est un très bon moyen de faire des rencontres et de s’intégrer à la vie locale.

Vivre au Kazakhstan, c’est comment ?

Quand un Français débarque à Astana, il peut penser que les Kazakhs sont froids, distants voire même peu ouverts envers les étrangers. Les Kazakhs ne semblent pas être des gens agréables. Même la langue ne permet pas d’être chaleureux, il n’y a pas de mot pour interpeller quelqu’un dans la rue par exemple.

Mais dans un second temps, quand on apprend à les connaître, ce sont des gens très gentils, qui font la fête, qui s’apprêtent pour sortir, etc. D’ailleurs, la beauté des femmes prend une place assez importante dans la société.

A Astana, la capitale du Kazakhstan, la vie est hyper-connectée. Par exemple, il existe une application qui recense tous les commerces de la ville avec absolument tout de renseigné. Grâce à ça, c’est très facile de trouver quelque chose, de prendre rendez-vous via WhatsApp, etc. Via la même appli, on peut réserver un taxi qui arrive dans la minute ! Absolument tout est digitalisé. On ne peut pas vivre sans smartphone ni connexion internet !

Mais cela ne reflète pas du tout la vie ailleurs dans le pays. La ville d’Astana se veut être le Dubaï de l’Asie Centrale. Au global, le Kazakhstan est un pays très peu peuplé et plutôt pauvre.

Quid du système de santé ?

Clothilde et sa famille n’ont pas encore eu l’occasion de tester le système de santé Kazakh, ouf ! Cependant, ils sont assez en confiance. Il y a des pharmacies à tous les coins de rue donc aucun problème en ce qui concerne la pharmacie de base. Il y a des dispensaires avec des médecins généralistes. Et en cas de gros bobo, il y a l’hôpital américain.

Pour le moment, Clothilde connaît le numéro à appeler en cas de besoin et c’est suffisant.

Point de vue météo… ?

C’est sûr qu’il fait très froid. Ils ont eu jusqu’à -35°C mais c’est tellement du froid sec que c’est supportable. Il n’y a pas l’inconfort lié au froid humide qu’on connaît. Il faut juste bien s’équiper !

A contrario, dans les maisons, il fait très chaud ! Il y a d’énormes tuyaux énormes qui courent dans la ville et chauffent toutes les habitations. Il n’y a pas de thermostat pour gérer les températures, même dans les maisons individuelles. Il fait donc très chaud dans les habitations et les commerces, 27°C en règle générale ! Aberration la plus totale, les gens ouvrent les fenêtres pour rafraîchir leur habitation !

Cela dit, une chaleur assez importante en intérieur est nécessaire pour se réchauffer après avoir passé du temps en extérieur à -30°C. Le corps met du temps à se réchauffer donc quand c’est chauffé à 20°C, ce n’est pas gérable.

Le plus gros challenge dans ce projet d’expatriation

Le plus gros challenge dans cette expatriation a été de trouver le bon rythme au quotidien : gérer l’école, apprendre la langue, faire faire des activités aux enfants, comment faire les courses (avec un dictionnaire), savoir où sortir, trouver l’équilibre social, l’équilibre de couple et de la famille, etc.

Pour retrouver Clothilde et de belles images du Kazakhstan, rendez-vous sur instagram @clothilde_valette.

♥♥♥ Emilie & Flo ♥♥♥

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